La MIGA renforce son appui aux économies émergentes dans le contexte de la crise alimentaire et financière
La MIGA renforce son appui aux économies émergentes dans le contexte de la crise alimentaire et financière
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WASHINGTON, le 7 octobre 2008 — L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), organe du Groupe de la Banque mondiale spécialisé dans l’assurance contre les risques politiques, a annoncé aujourd’hui avoir émis, lors de son exercice achevé le 30 juin 2008, pour 2,1 milliards de garanties à l’appui d’investissements directs étrangers bénéfiques pour les pays en développement. (Le Rapport annuel 2008 de la MIGA est disponible à l’adresse www.miga.org/2008annualreport.)
Ce chiffre représente la plus forte progression du montant des nouvelles émissions qu’ait jamais connue la MIGA, qui a ainsi vu son portefeuille d’opérations en cours dépasser 6,4 milliards de dollars en fin d’exercice. Ces résultats s’inscrivent dans un contexte de troubles financiers au niveau des pays à revenu élevé et de renchérissement des prix énergétiques et alimentaires au plan mondial, avec les effets dévastateurs que cela a eus sur les conditions de vie des populations pauvres.
La MIGA contribue, par ces résultats, à la vision d’ensemble du Groupe de la Banque mondiale qui est d’assurer une mondialisation solidaire et viable. Ses produits et services permettent de soutenir la croissance économique, de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations en encourageant les apports d’investissement direct étranger (IDE) là où le besoin s’en fait le plus sentir. Ils revêtent des formes diverses : assurance contre les risques politiques, services pour le règlement des différends, informations en ligne pour les investisseurs, et assistance technique.
« Les projets soutenus par la MIGA répondent à la nécessité de compenser les faibles niveaux d’investissement enregistrés dans les pays les plus pauvres du monde, tels que Djibouti ou la République centrafricaine », a déclaré à ce sujet le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick.
Durant l’exercice écoulé, la MIGA a affiché de solides résultats dans les domaines prioritaires qui sont les siens, à savoir les pays les plus pauvres du monde et ceux touchés par un conflit (souvent jugés trop risqués par les investisseurs étrangers), ainsi que les projets d’infrastructure complexes et les investissements sud-sud. Parmi les projets auxquels elle a fourni son appui en cours d’année, quelque 63 % se situaient dans des pays admis à emprunter à l’IDA, dont 38 % en Afrique, où vivent 30 % des pauvres que compte le monde. La MIGA a par ailleurs émis près de 100 millions de dollars de garanties pour des projets dans des pays touchés par un conflit, et continué d’accroître son appui aux projets d’infrastructure, qui entrent pour 36 % dans les garanties émises cette année.
« Les pays en développement continuent de tabler sur les investissements du secteur privé et les apports d’IDE pour soutenir leur croissance économique », a déclaré James Bond, directeur des services opérationnels et vice-président exécutif par intérim de la MIGA. « Mais à présent que les liquidités commencent à manquer, la propension au risque des investisseurs étrangers pour la réalisation de projets dans les pays émergents risque d’être mise à l’épreuve. La MIGA peut jouer un rôle capital pour aider ces économies à croître en soutenant des projets qui créent des emplois et mettent en place des infrastructures essentielles, permettant ainsi aux gouvernements de concentrer leurs fonds sur les besoins sociaux urgents. »
Les résultats de l’exercice portent le montant global des garanties émises par la MIGA depuis sa création, en 1988, à 19,5 milliards de dollars.
Pour en savoir plus sur la MIGA et les résultats en question, reportez-vous à son site web : www.miga.org
For information:
Mallory Saleson, msaleson@worldbank.org, 202.473.0844
Farah Hussain, fhussain@worldbank.org 202.473.2540
Rebecca Post, rpost@worldbank.org 202.473.1964